En conséquence de la hausse des tensions avec la Russie suite à la guerre en Ukraine, les États-Unis décident, via l'US Major Defense Act, de renforcer sa flotte de sous-marins nucléaires et de renforcer les défenses sur une grande partie de la côte Ouest, l’île de San Andreas et son état furent parmi les premiers à profiter de cette initiative. Le sous-marin nucléaire USS San Andreas (SSBN), un sous-marin de la Classe Ohio, fût mis en service très rapidement fut affecté aux eaux territoriales de San Andreas.

Ce sous-marin dernière génération embarquait 24 missiles balistiques Trident II d'une portée de 11 000 km. Malgré la menace, le traité START II limitait à 5 ogives nucléaire de type W88 de 485kt par missile.

C'est dans cette ambiance de seconde Guerre Froide qu'il fût demandé toujours plus aux soldats. Certains décrivirent des conditions éreintantes (plus qu'à l'accoutumée). Le pays tout entier et ses défenses étaient sous tensions perpétuelles.

Du côté de la base aérienne de Zancudo Air Force Base les conditions n'étaient guère meilleures.

Après un an de service, l'USS San Andreas, rentra dans son port d'attache, le Port International de Los Santos.

L'USS San Andreas faisait la fierté des habitants de Los Santos apportant un rayonnement international sur leur capacité défensive couverte par les États-Unis d'Amérique.

Lors de son retour le sous-marin n'embarquait aucun missile balistique Trident II.

07h54 : Explosion du SSBN USS San Andreas

D'après les premiers témoins, l'explosion venait du Port International de Los Santos, plus exactement là, où l'USS San Andreas était stationné. L'explosion fût ressentie sur tous les sismographes de l'île. Le sous-marin qui subissait une visite de routine aurait subi une importante avarie lors de la manutention de ce dernier. Les circonstances ne sont pas totalement connues à ce moment.

08h00 : Réaction des services d'urgences

Les services d'urgences de la ville sont mobilisés tandis que des pompiers sont dépêchés sur place, le LSPD commence à verrouiller le secteur et éloigner les badauds qui souhaitaient s'approcher de la zone du sinistre. En parallèle le Gouverneur de San Andreas est avisé de l'accident. Immédiatement, le système d'alerte Emergency Broadcast System est activé diffusant des avertissements d'alertes aux radiations et invitant la population à garder son calme sur toutes les ondes radio et sur toutes les chaines de télévision.

Les premiers pompiers à arriver vers les lieux de l’explosion virent un spectacle surréaliste, l’USS San Andreas et ses alentours étaient en feu, l’avant du sous-marin était hors de l’eau, posé sur le bord des quais, l’arrière était éventré et submergé, plus ils s’approchaient, plus les compteurs Geiger s’affolaient, le cœur nucléaire du sous-marin était exposé et trempait maintenant dans les eaux du port de Los Santos. Les combattants du feu sous-équipé et mal préparé à ce genre de situation maîtrisèrent tant bien que mal l'incendie, mais durent battre en retraite face aux niveaux de radiation de plus en plus élevés.

08h15 : La panique gagne les habitants

Les habitants, certains, encore marqué par la peur du nucléaire, l'accident de Tchernobyl et celui de Three Miles Island n'expriment guère de confiances aux autorités. Ce qui aura pour conséquence une panique généralisée. Les quartiers de Little Seoul et de Vespucci furent la proie à des scènes de violence dirigée vers les commerces. Les habitants se mirent à se ruer dans les magasins et les pharmacie en quête de vivres et de pilules d'iode.

08h45 : Tentative d'exode massive de la population

Les habitants de Los Santos se dirigèrent en masse vers l'Aéroport International de Los Santos dans l'espoir d'embarquer dans un avion pour fuir l'île.

Les témoins rapportent que seulement 7 avions purent partir avant que des scènes de panique généralisée avec des civils qui courraient sur le tarmac dans l'espoir d'embarquer de force n'eu pour unique conséquence la paralysie totale de l'aéroport.

La population riche de Los Santos devant passer par les quartiers défavorisés tel que Groove Street, Strawberry, Chamberlin Hill ou El Rancho furent violement pris à parti dans des émeutes et des pillages de masse.

Les services d'urgences furent très rapidement débordés face à cette situation.

09h02 : Fermeture et évacuation des zones sinistrées

Le Gouverneur promulguant l'État d'Urgence décide d'évacuer et d'interdire l'accès aux quartiers d'Elysian Island, Terminal et Banning. Ces mesures auront pour conséquence de provoquer une révolte de la population qui décide de gagner de force les quartiers nord de la ville.

09h15 : Déploiement de l'armée et fermeture des axes autoroutiers

Face à des mouvements de panique et migratoires massifs vers le Nord de l'île, le Gouvernement décide la mise en place de barrages sur les axes autoroutiers de Del Perro Freeway, Los Santos Freeway et Palomino Freeway. Rapidement les forces de police et les militaires stationnés à la base aérienne de Zancudo Air Force Base furent déployé et mirent en place des "roadblock" un peu partout afin de contenir la population du Sud.

Face à un tel dispositif, de nombreuses émeutes et conflits armés éclatèrent un peu partout en ville. Pendant ce temps, la majeure partie de la population des quartiers nord furent évacués vers Zancudo pour une évacuation de l’île.

La généralisation des conflits tournèrent en véritable guerre civile, le bilan fut lourd surtout pour les insurgés qui perdirent près de 45 000 personnes lors de combats, des incendies ou par manque de secours.

Cette situation de conflit dura pendant plusieurs semaines, et durant ce temps l’USS San Andreas continuait de déverser sa contamination radioactive dans l’eau, cette dernière s'étendit de plus en plus jusqu’à atteindre les canaux et les plages de Vespucci, et de Del Perro. Face à une telle situation, les autorités estimèrent que le sort de Los Santos était scellé et décidèrent un abandon pur et simple de l’île. Le plan d’évacuation fut élargi à toute l’île, mais suite au conflit des populations avec les forces armées, la confiance était rompue, une large partie des populations insurgées décidèrent de rester ou de partir par leurs propres moyens.

Les scientifiques prédirent rapidement la contamination des canaux de Vespucci et des égouts de la ville de Los Santos.

Le Gouvernement n'arrivera jamais à apaiser les tensions.

Les hôpitaux furent submergés de patient atteint du syndrome des rayons, de blessé de guerre. On estime que seulement 10% de la population a pu recevoir les soins adéquats.

Des témoins affirmaient avoir pu voir des dizaines de corps joncher le sol de la ville faute de services disponibles pour ramasser ces derniers.

Le lundi 1er avril 2024, le gouvernement américain déclare l'abandon du territoire de San Andreas. Cependant, le gouvernement défendra quiconque de s'y rendre. Les infrastructures de l'île sont laissées à l'abandon, l'électricité est coupée quelques semaines après faute de matière combustible.

La population est laissée pour compte ne devant maintenant plus qu'assurer sa survie par ses propres moyens.

Néanmoins, la communauté internationale se mobilise afin d'offrir plusieurs plans humanitaires pour essayer de sauver la population restante.

Les missions humanitaires se suivent et se succèdent se ressemblant toutes plus ou moins.

D’après les dernières missions qui y ont été envoyé, on distingue désormais 2 communautés majeures sur l’île, les habitants du Sud et les habitants du Nord.

Au nord, une grande partie des habitants ont profités des évacuations humanitaires, mais l’autre partie tenant à leur foyer et leur vie sur l’île survivent depuis 6 ans, ces derniers subsistent grâces à la récupération, la chasse et la récolte dans les anciennes zones agricoles. Cette communauté est composée de plusieurs petits groupes et de marchants itinérants.

Au sud, on retrouve le reste des anciens insurgés, cette communauté est composée de plusieurs groupes principalement structurés sous forme de gangs/clans. La vie au sud étant nettement plus compliqué à cause de la proximité avec les zones irradiées, les conflits pour les ressources et les territoires sont fréquents, ces derniers survivent grâce à la récupération et le commerce avec les marchants du nord.

Bien que la population se montre reconnaissante beaucoup ne veulent pas quitter l'île. Les dernières personnes encore sur le territoire de San Andreas y restent par choix, une grande partie des infrastructures sont grandement détériorées, les déplacements motorisés deviennent très rares et y sont très difficiles.

La végétation reprends ses droits et il n'est pas rare de voir les routes se parer de touffe d'herbes. La végétation dans les secteurs les moins construits à désormais une densité plus élevée.

La faune sauvage se fait elle, plus rare le caractère insulaire ne favorisant pas l'expansion des espèces et la chasse intensive régulant très fortement les populations.

Les derniers relevés au niveau de l'Aéroport International de Los Santos et du Port International de Los Santos montrent un taux de radiation toujours mortellement élevé.

Les habitants regardent défiler les bus des missions humanitaires refusant toujours de monter à l'intérieur.

Les derniers rapports indiquent également une pénurie de médicament, les hôpitaux ayant été totalement pillés et vidés. Seuls quelques coffres-forts résistent encore.

Les routes sont parsemées de carcasse de véhicules commençant à présenter des signes de rouille.

Un dernier rapport de 2035 indique que San Andreas est complètement sortie de l’actualité depuis quelques années maintenant, mais la vie y continue pour les habitants qui ont appris à vivre à leur propre rythmes, le nord prospère tandis que le sud s’apaise progressivement.

Le 6 mars 2035, date anniversaire de l’incident de l’USS San Andreas, plusieurs escadrilles d'aéronefs survolent Los Santos et se posent sur plusieurs lieux stratégiques de la ville.

Les premiers témoins indiquèrent distinguer un logo sur les flancs des aéronefs, ce lui de HERMES CORPORATION SECURITY DIVISION. Une SMP filiale de la société HERMES CORPORATION.

En effet ce conglomérat racheta début de l'année 2035 le territoire de San Andreas au gouvernement américain pour une somme non communiquée, et ce, malgré la large opposition de la communauté internationale. Les États-Unis arguant que seul le secteur privé pouvait avoir les moyen de réhabiliter l'île sans avoir un impact trop négatif sur l'économie du pays. Zak McKenzie, PDG de la société Hermes Corporation déclarera : "vouloir redonner à l'île ses lettres de noblesse et en faire un endroit où il fera bon vivre".

Les habitants de San Andreas d'abord surpris ne réagissent pas aux premiers abords.

Certains virent en ce jour l'espoir d'un renouveau et d'une vie meilleure.

Rapidement, des troupes et des véhicules de combats lourds sont déployés sur l'ensemble des points stratégiques de l'île de San Andreas.

Phase 1 : Pacification

L’objectif étant la prise de contrôle de certains points stratégiques de la ville et la pacification de tout individu qui s’y opposeraient. Ce déploiement surpris d’abord les survivants de Los Santos, les moins agressifs furent mis en détentions, les plus malins restèrent cachés, les autres furent éliminés.

Phase 2 : Frontière

Plusieurs aéronefs de transport survolèrent le nord et se posèrent à Fort Zancudo, renommé Fort McKenzie, des engins de chantier et des ouvriers sont déployés et se mettent à l’œuvre immédiatement. Une grande clôture est érigée démarrant de Lago Zancudo, avec pour objectif de séparer l’île en deux, la frontière est terminée en 3 semaines. Dans un même temps, d’autres barrières sont installées en ville clôturant complètement les quartiers de Vinewood, Rockford Hill et Richman, entamant ensuite la rénovation de ce quartier, les travaux sont terminés en 1 mois sous l’œil vigilant de la nouvellement crée milice : le Law Enforcement Department.

L'arrivée de la SECURITY DIVISION (appelée aussi plus simplement "La Division") et l'Opération Citadelle laissa une cicatrice béante dans le Nord de l'île. Les exactions de la SMP marquèrent les esprits.

Au cours du mois d'avril 2035, un collectif d'anciens survivants se faisant appeler "Les Oubliés", menèrent des opérations contre la Citadelle, ciblant le L.E.D principalement et les ingénieurs de la SECURITY DIVISION.

Le collectif avait retapé plusieurs répliques de P-51 et prirent le manche pour abattre les Valkyries de la milice qui patrouillèrent dans le Nord. Ces affrontements donnèrent des combats aériens sans mercie. Le Nord pu se rendre compte rapidement que "La Division" ne reculerait devant rien.

A chaque attaque, des F-16 de Fort McKenzie venaient abattre les appareils des insurgés.

Quelques jours plus tard la Division mena un assaut à l'aide d'un hélicoptère de combat et après 8 missiles air-sol, un des camps des Oubliés fût rayé de la carte.

Le constat était limpide, la Division ne pouvait être attaquée de face...

Maintenant deux mois après les débuts de l'Opération Citadelle, la vie dans le Sud semble trouver son équilibre tandis que le Nord continue de se battre vaillamment pour sa survie.

Tandis que l'Administrateur préparait son premier Banquet de la Citadelle mettant ainsi en effervescence toutes les personnalités influentes de Los Santos dans l'insouciance là plus grande, les combats entre le L.E.D et les Oubliés étaient de plus en plus fréquents.

Il se racontait, dans certains camps, que depuis qu'il s'était retrouvé otage, le Général Conrad était en proie à une montée de colère et de violence face aux populations du Nord. Laissant ainsi, présager des heures sombres pour les survivants

Tandis que les Administrés buvaient, chantaient, mangeaient sans aucune retenue ni limite profitant des richesses offertes par leur status. Alors qu'en opposition, les populations du Nord tentaient de survivre parfois aidée des Oubliés en quête de liberté. Le sous-sol de l'île lui, renfermait depuis de nombreuses années un secret bien gardé. Un secret qui n'allait pas tarder à éclater...

Des éclaireurs de la mortelle Tactical Operation Squadron (T.O.S), unité de la SECURITY DIVISION menée par le Colonel Maxton, venait de faire une découverte aussi intéressante qu'inquiétante. Un accès donnant sur un réseau de galleries souterraine, donnent elles-mêmes sur l'accès d'un complexe militaire sous le Mont Chiliad. Rapidement, les renseignements de la Division mentionnèrent dans leur rapport la présence probable d'un silo de lancement qui pourrait contenir un missile balistique intercontinental chargé d'ogives nucléaires.

Cette information faisait miroiter, auprès de Zak McKenzie et de l'Administrateur un avantage de taille s'ils parvenaient à mettre la main sur cet engin de mort. Le terrible PDG écossais voyait déjà l'étendu de son pouvoir grossir quant à l'Administrateur il y voyait là un renversement de vapeur potentiel dans les négociations avec la communauté internationale.

Ainsi rapidement, les Généraux furent convoqués, les objectifs fixés et l'entrainement lancé. l'Opération Soleil Levant venait de démarrer.

Mais, déterrer le passé, déterrer les secrets, peut avoir de terribles conséquences ...

Tandis que les États-Unis célébraient leur Independence Day, s'étant allégés de la contrainte que représentait San Andreas, cette dernière venait de perdre, elle, la sienne.

Après le succès de l'Opération Soleil Levant, conforté par sa puissance grandissante, la SECURITY DIVISION fît débarquer à Fort McKenzie des chasseurs de dernière génération. Officiellement, pour les Administrés cela avait pour but d'assurer une sécurité à la pointe pour leurs interêts. Officieusement, la volonté était de sécuriser le territoire de San Andreas de peur que la communauté internationale intente des actions pour neutraliser le missile.

Tandis que les Administrés de la zone Contrôlée et de la Citadelle vivaient normalement, bien loin du tumult politique, la clôture séparant le Sud du Nord se métamorphosa rapidement en un immense mur blindé.

En interne, le Général Bryan Conrad dota le L.E.D de véhicules blindés surmontés de canons anti-matériel. Une escadrille de chasse fût également mise en place dotée de F-35A. Le Général connu des Administrés pour sa bonne humeur cachait en réalité des intentions toutes autres.

La politique étant ce qu'elle est, la manipulation et le paraître étaient devenus des traits de caractère de l'Administration.

La résistance au Nord, elle aussi, montait en puissance. Portée par Les Oubliés, elle devenait de plus en plus pressante pour le L.E.D, le S.A.M.S et la SECURITY DIVISION.

La Guerre ne meurt jamais et les leaders des deux camps en avait pleine conscience. S'ils avaient déterré bon nombre de secrets par le passé, il en demeurait bien un. Mais ce dernier, lui, était pour le moment bien gardé...

La soirée du 30 novembre restera gravée dans les mémoires comme le début d'une nouvelle ère de ténèbres pour San Andreas. L'Administrateur Murdoc Niccals, un pilier de la Citadelle et ami proche de Zak McKenzie, a été empoisonné lors d'un événement au Golf de Los Santos. Les rumeurs, soigneusement semées, pointaient du doigt les Oubliés, attisant la colère et la soif de vengeance de Zak McKenzie.

Le pouvoir, suivant le protocole en cas de vacance, a glissé entre les mains du Général Bryan Conrad, chef de la SECURITY DIVISION, attendant la nomination d'un nouvel Administrateur. Son ascension, rapide et incontestée, était marquée par un discours de fermeté et de détermination. À ses côtés, le Général Reese White et Eoin McKenzie, des ombres influentes, tissaient leur toile de contrôle et de manipulation.

Zak McKenzie, submergé par la colère, a ordonné l'utilisation des déchets radioactifs du Sud pour créer des bombes salées, destinées à être larguées sur le Nord, le bastion des Oubliés. Cette décision brutale et controversée était présentée comme un acte nécessaire pour éradiquer la menace terroriste et assurer la sécurité de la Citadelle.

Dans les jours suivants, une campagne de communication a été lancée pour préparer la population à l'expansion de la Citadelle sur toute la Zone Contrôlée. Les quartiers pauvres de Los Santos étaient désormais intégrés, sous le prétexte de les protéger contre les agissements des Oubliés. Cette expansion, rapide et méthodique, transformait le visage de la Citadelle.

Le Nord, désormais appelé la Zone Contestée, devenait un symbole de résistance, isolé et assiégé. Les barrages et les contrôles stricts de la Division scellaient cette séparation, transformant la région en un théâtre de guerre ouvert.

Les bombes salées, larguées avec une précision chirurgicale, ont ravagé le Nord, semant mort et désolation. La réponse des Oubliés ne s'est pas fait attendre, intensifiant les affrontements et plongeant l'île dans un conflit sans précédent. La guerre, autrefois un murmure lointain, était désormais une réalité brûlante et cruelle.

Tandis que la Citadelle se renforçait sous la houlette de la Division, la Zone Contestée devenait un symbole de résistance acharnée. Les jeux de pouvoir, les intrigues et les ambitions s'entremêlaient dans un tissu complexe de loyautés et de trahisons. La guerre, avec ses ombres et ses lumières, redessinait le destin de San Andreas.